historique du carnavalune cavalcade royalela construction des charsla conception des personnagesles chansons et pamphlets du carnavalla grande cavalcade du dimancheles bals et soiréesle mardi grasles intriguesun grand carnaval parmi les grandsderision et satireinscription unesco

De 1875 à 1914 : les premières cavalcades

La première cavalcade remonte à 1875. Elle fait partie d’un programme de bienfaisance dont l’objectif est de récolter des dons pour les plus démunis.
Au début du XXe siècle, le programme des défilés carnavalesques que nous connaissons encore aujourd’hui est établi.
En 1902, les comités de quartiers sont créés pour mieux structurer le défilé et en 1903, le comité organisateur décide que le défilé carnavalesque aura lieu désormais le dimanche.
Les constructeurs de chars des quatre quartiers de Granville (la Haute-Ville, la rue Lecampion, la rue du Pont et le Calvaire), les individuels et les groupes de musique qui participent au défilé passent alors dans toute la ville, y compris dans la Haute-Ville.
Pour récolter des dons, les membres des chars inventent des chansons qu’ils chantent sur le parcours. Ils en distribuent les paroles, afin de récolter un peu d’argent pour les plus démunis. Les chars sont tirés par des chevaux, ou montés sur des châssis de bicyclette.

De 1920 à 1939 l’entre-deux-guerres n’essouffle pas le Carnaval

La Première Guerre mondiale stoppe la tradition qui, cependant, ne meurt pas. Après une trêve forcée de 1915 à 1919 inclus, la tradition festive du Carnaval renaît dès 1920 et son programme est repris.
La cavalcade cependant ne passe plus dans la Haute-Ville, sauf en 1935 et en 1939, la dimension des chars rendant impossible leur circulation dans ses rues étroites.
Les chars sont toujours tractés par des chevaux. Néanmoins, les engins à moteurs s’invitent dans la cavalcade et les chars construits sur une structure motorisée apparaissent.

Après la Seconde Guerre mondiale retour triomphal du Carnaval le plus gai de France

Après 7 ans d’arrêt, le Carnaval de 1947 est un véritable succès. Des années sombres passées, une dynamique nouvelle souffle sur notre Carnaval.
En 1952, la cavalcade lumineuse, testée avant la guerre, s’inscrit durablement au programme des défilés du Carnaval.
De nouvelles communes situées autour de Granville rejoignent le cortège des chars de quartiers et individuels, à commencer par Saint-Nicolas, dès 1953, suivi de Saint-Pair-sur-Mer l’année suivante.
En 1966, un hangar est mis à disposition des carnavaliers pour y construire leurs chars.

La cavalcade aujourd’hui

Si les chevaux ne font plus partie de la fête, à moins qu’ils soient en papier, la cavalcade reste un succès.
Un noyau dur de chars de quartiers continue de perpétuer la tradition, tandis que le char des Pauvres fait renaître depuis 2006 la vocation caritative du défilé. De nombreux individuels viennent enfin compléter le défilé, qui compte aujourd’hui 47 chars.
Les préoccupations ont évolué, mais la ferveur des carnavaliers va croissant, et leur humour reste intact.